Gymnastique Artistique Féminine

La Gymnastique Artistique Féminine mêle grâce, dynamisme et acrobatie. C’est une discipline qui peut aussi bien être pratiquée à but compétitif que pour le loisir. Sa multitude de filières de compétitions permet à chaque gymnaste motivée de trouver un championnat en adéquation avec son niveau. La gymnastique permet de développer la coordination, la souplesse, la tonicité, la prise de conscience de son corps et ainsi avoir des repères dans l’espace. Elle permet également de développer le cran, la persévérance, la motivation, le courage et la volonté de toujours faire mieux !

En Gymnastique Artistique Féminine, la gymnaste recherche et apprécie l’élégance et la technicité aux barres asymétriques, l’équilibre à la poutre, la légèreté et la chorégraphie au sol, l’impulsion au saut de cheval.

Chacun de ces quatre agrès, tous plus difficiles les uns que les autres, exige le plus haut degré de perfection : le réglage et la coordination des mouvements doivent cohabiter en harmonie, dans une composition de mouvements créatifs.


Les agrès !

 


 

La table de saut : « la vivacité »

Chaque saut possède sa propre valeur en fonction de sa difficulté : la complexité du saut, l’envol, la tenue du corps et la réception. Cette dernière doit être bien contrôlée. La note du saut résulte de la moyenne des deux sauts. Les jeunes filles doivent impérativement poser les deux mains sur la table de saut. Après un très bref appui, elles réalisent une figure acrobatique dans l’espace.

Avant l’impulsion des deux pieds sur le tremplin, la gymnaste peut effectuer, si elle le désire, un élément préparatoire comme une rondade, mais surtout elle se doit d’assurer une réception la plus stable possible. Dynamisme, amplitude, puissance et précision dans les rotations caractérisent les différentes phases.


Les barres asymétriques : « la virtuosité »
Très spectaculaire, cet appareil est un cocktail de force, de précision, de concentration et de courage. Les mouvements balancés sont prédominants à cet appareil. La gymnaste, sans temps d’arrêt, évolue sur les deux barres, dans les deux directions (en avant et en arrière), au-dessus, entre et au-dessous des barres.
Elle alterne des phases d’appui et de suspension, des changements de face et de prises, et des grands tours. La sortie peut être une combinaison de rotations, avant, arrière ou longitudinale.
Les enchaînements aux barres asymétriques comportent au minimum dix éléments en suspension, en appui ou en libre, avec élan.


La poutre :  « l’équilibre »

Pendant plus d’1 mn, sur une bande large de dix centimètres, la gymnaste se joue des lois de la pesanteur. Cet exercice associe acrobaties, souplesse, équilibre, rythme et expression. Une technique de précision et un grand pouvoir de concentration sont les clefs de la réussite à cet appareil de vérité.

La gymnaste alterne sauts, mouvements acrobatiques et équilibres selon un déroulement chorégraphique. C’est un appareil très redouté et où les chutes sont fréquentes. La gymnaste doit utiliser toute la longueur de la poutre. L’exercice est caractérisé par l’élégance, la flexibilité, le rythme, le tempo, l’équilibre, la confiance et la maîtrise.


Le sol :  « la légèreté »

Le sol est l’épreuve phare de la gymnastique féminine. La chorégraphie doit correspondre au caractère de la musique et au type de la gymnaste. Elle vole, virevolte, tourne, saute et danse à la fois avec grâce et virtuosité, pendant plus d’une minute, en utilisant toute la surface du praticable.